Tout cela est une affaire de dosage des risques. D’un côté, le risque d’un accident nucléaire. De l’autre, celui de vivre dans quelques années, et sans doute plus vite que l’on ne croit, dans une atmosphère « irrespirable », surchargée de dioxyde de carbone. Comme le dit le sociologue allemand Ulrich Beck dans un article du Zeit repris dans Courrier International, « c’est choisir entre la peste et le choléra ».
Reste que l’atome civil signe son retour en force. Plus de 40 réacteurs sont en construction dans le monde, auxquels il convient de rajouter plus de 200 projets de centrales. En France, à l’annonce fin janvier de la construction d’un deuxième EPR (European Pressurized Reactor) à Penly, après celui de Flamanville, le président Nicolas Sarkozy a déclaré sans ambages que « la stratégie de la France est le développement du nucléaire, avec la troisième génération des réacteurs à eau pressurisée. » Il aime à rappeler que chaque EPR économise onze millions de tonnes de CO2, quand il remplace une centrale à charbon.
Je suis tombé tout récemment sur cet article très intéressant qui a pour titre: « Le nucléaire, énergie écologique? »
Comme le dit l’article, de nombreux problèmes soulevés par cette technologie empêchent de parler d’énergie propre:
Le nucléaire n’est donc pas une énergie écologique, en tout cas pas tant que des solutions à ces problèmes n’auront pas été trouvées.
bonjour, effectivement le nucléaire n’est pas écolo ,les futures solutions des voitures électriques ne « sont pas l’avenir », qui dit +de voitures électriques = +de centrales nucléaires !
Les carburants verts non plus !
Je pense que l’avenir et dans le recyclage de nos déchets … après tout des pays vivent « sans » la NZélande ! http://www.sortirdunucleaire.fr